Avant de rentrer dans ce roman, quelques mots ont besoin d’être définis. L’auteur a utilisé des néologismes pour écrire sur les nouvelles possibilités humaines. D’abord, le mot qui donne son nom au roman : Ubik. Ce mot est issu “d’ubiquité” qui signifie la possibilité d’être dans plusieurs endroits à la fois. Ubik est une marque qui revient avec des objets différents à chaque début de chapitre. Cette redondance marque l’importance de la marque et le fait qu’un produit soit tout et rien à la fois. Ensuite, il y a les conapts. Ce sont des appartements où tout est payant. La porte d’entrée peut s’ouvrir seulement si on y insère 20 cent par exemple. Concernant la population, nous avons les psis et les antipsis. Les psis ont des facultés psychiques et sont associés aux precogs qui eux peuvent prédire l’avenir. Les anti-psis peuvent contrer les pouvoirs de ces catégories. Enfin, il y a les semi-vie. Une fois morts, les corps sont déplacés dans des Moratoriums et peuvent avoir leur conscience ranimée par les humains encore vivants. Ainsi, ils peuvent communiquer entre eux grâce à un système technologique. Les semi-vivants finiront tout de même par mourir. Chaque jour, ils perdent de leurs capacités. Ces précisions faites, il est maintenant plus simple de se plonger au cœur du travail de Philip Dick. Les thématiques de la vie et de la mort font partie intégrante du roman. Glen communique avec sa femme morte pour lui demander des conseils. Ces communications sont payantes et diminuent de jour en jour.